« On croit souvent que les guerriers ne pensent qu’à frapper.
En vérité, ils sont ceux qui se lèvent quand les autres plient.
Ceux qui regardent le chaos… et choisissent d’avancer. »
Il n’existe pas un seul type de guerrier dans Waryaume.
Il y a les nobles aux blasons anciens, les brutes des fosses de combat, les errants tachés de sang, les saints en armure d’or.
Et pourtant… tous partagent quelque chose d’indicible.
Une verticalité.
Un refus.
Le guerrier n’est pas qu’un combattant.
C’est un point fixe dans la tempête. Un vecteur de force, de courage ou de folie — parfois les trois à la fois.
Il n’obéit pas seulement : il forge la ligne de front, même quand elle se brise.
Il remporte des trophées, certes. Mais ce qu’il gagne surtout, c’est une langue de guerre que seuls quelques-uns savent parler.
Les meilleurs d’entre eux frappent deux fois là où d’autres hésitent encore.
Ils brisent les avantages de leurs ennemis, comme on fait tomber un masque.
On dit qu’ils combattent plus longtemps, encore debout quand les tambours se taisent.
Certains deviennent mercenaires, collectant contrats et trophées dans les salles enfumées de la Guilde des Guerriers.
D’autres deviennent fondateurs de bastions, maîtres d’arènes, ou gardiens de lieux sacrés.
Leur puissance n’est pas innée. Elle est forgée.
Dans la douleur. Dans l’apprentissage. Dans le silence des lendemains de guerre.
Ils ne sont jamais seuls.
La Guilde les reconnaît. Les teste. Les envoie.
Elle accueille les victoires et les défaites, les serments et les deuils.
Ses murs sont gravés de noms oubliés, d’armes brisées, de serments anciens.
Chaque Guerrier peut, un jour, ériger sa propre guilde, créer son école, transmettre son art.
Ce pouvoir n’est pas une récompense. C’est une responsabilité.
Parce que vous cherchez à tenir bon, même quand tout bascule.
Parce que vous aimez frapper fort, mais juste.
Parce que le monde de Waryaume a besoin de remparts humains —
…et que vous êtes prêt à en devenir un.
« Je ne suis pas un héros.
Je suis celui qui reste quand les autres tombent. »
— Serment de la Cinquième Veille
Pour les Aetheliens, le guerrier est un héritier de l’honneur ancestral.
Il jure fidélité à un seigneur, une lignée, ou une cause.
Le combat n’est pas une fin : c’est un rite de transmission.
Chaque blessure porte un nom. Chaque trophée, un legs. Il est la ligne de défense des cités d'Aethel.
Les guerriers shael’ir ne crient pas. Ils rugissent, ils détiennent le savoir des Ulfrdottirs noviens : l'art de la métamorphose en lion.
Ils sont le prolongement d’un ordre, d’une volonté supérieure : celle du roi
Leur puissance vient de leur capacité à s’effacer avant de bondir. Ils sont le fer de lance des shael'tharien appelés également aetheliens.
le guerrier est une tornade vivante.
Il crie, il chante, il saigne — souvent tout à la fois.
Mais sous cette apparente sauvagerie, il y a une mémoire rituelle, des chants de guerre transmis par les clans. Ils pensent que servir Kharon les protègera des griffes d'Argone lorsqu'ils tomberont au combat. Ils vivent pour Kharon et servir le Hérault et leur thane.
Leur discipline martiale est également réputée par les femmes louves appelées Ulfrdottir ayant la capacité de se métamorphoser en louve.
Les Lunariens ne brandissent pas l’épée comme un cri.
Ils la tiennent comme un reflet de leur âme.
Chaque guerrier lunaire est formé à contenir la colère, à maîtriser l’élan. On les appelle les vigiles astrales. Bien qu'ils se détournent de la magie lunarienne, ils sont de valeureux guerriers se battant qu'en toge légère car ils savent qu'Argone veillera sur leur résurrection.
Il n’attaque jamais pour dominer, mais pour restaurer un équilibre rompu.
Chez les Eldoriens, la guerre est un jeu de prestige.
Un affrontement élégant, verbal ou physique, codifié à l’extrême. Ils disposent d'une unité de preux chevaliers appelés les Chevaliers du Lion et servant le Lion Blanc et roi d'Eldoria : Varian El'Vareth.
Le guerrier y est aussi stratège, rhéteur, manipulateur — un maître des formes et des failles.
Pour les Aldoniens, le guerrier est le sommet de l’évolution humaine.
L’arène, le champ de bataille, le duel : tout est preuve de valeur.
On y naît éduqué au sang, à la conquête, à la domination. Leur nombre et leur équipement forme l'élite de Waryaume. Les Légions d'Onyx sont appelées dans les batailles épiques notamment contre les noviens.