Le vilain, ou paysan, représente la pierre angulaire de chaque royaume de Waryaume. Dispersés à travers villages, bourgs et faubourgs des cités, ils constituent 75% de la population, œuvrant sans relâche pour nourrir l’ensemble du royaume. Le dernier quart de la population est souvent constitué d’immigrants venus d’autres terres, apportant avec eux leurs savoirs et traditions, mais toujours soumis aux lois des maîtres de ces terres.
Depuis la nuit des temps, les vilains sont les premiers à souffrir des guerres et des cataclysmes. Lorsque les tempêtes d’Argone soufflent sur les plaines, ce sont leurs champs qui se dessèchent, leurs bêtes qui s’effondrent et leurs maisons qui s’embrasent sous le courroux des ténèbres. Lorsque les dragons d’Irkay déferlent, c’est sous leurs pas que se consument les moissons. Et pourtant, malgré la douleur et les pertes, ils se relèvent toujours.
Travaillant du lever au coucher du soleil, les vilains labourent, moissonnent, élèvent bétail et extraient minerais des entrailles de la terre. Sans eux, pas de pain, pas de viande, pas de métal. Ils sont le fer de lance de la production du royaume, mais leur récompense est souvent maigre : des rations justes suffisantes pour survivre, un toit de chaume, et la certitude que demain, il faudra recommencer.
Si les vilains n’ont que peu de richesses matérielles, ils possèdent une richesse spirituelle inestimable. Ils honorent Irkay, le dieu du feu céleste, gardien de la renaissance et de la fertilité des champs. À ses côtés, Shibaya, la déesse des saisons, veille sur les récoltes et protège les hommes du retour prématuré de l’hiver. Leur foi est simple, naïve et superstitieuse, mais elle leur donne l’espoir nécessaire pour surmonter chaque Legacy.
Afin de se prémunir contre les malheurs, les vilains accomplissent des rites anciens, transmis de génération en génération :
Le Chant des Moissons d’Irkay : Une prière entonnée en chœur lors des premières moissons, pour bénir les récoltes et repousser la malédiction d’Argone.
Les Rites de la Fertilité de Shibaya : Dans la nuit de l’équinoxe, les villageois dansent et déposent des offrandes sur les autels de la déesse pour assurer la prospérité des terres.
La Danse des Épis : Au crépuscule de Shibaya, avant que ne débute l’Ombre d’Argone, les vilains forment un grand cercle et chantent, invoquant la protection divine contre l’hiver et les créatures tapies dans l’obscurité.
Ces cérémonies ne sont pas de simples coutumes. Elles sont un rempart contre la terreur, une tentative désespérée d’éloigner la faim, la peste et la damnation. Car les vilains savent que, sans l’intervention des dieux, ils ne sont que des proies faciles pour les ténèbres.
Documentaire sur la divinité Irkay dieu du printemps et de la lumière. Seconde saison de la legacy, il est accueilli chaleureusement par les peuples car il est le salue contre les ténèbres hivernales d'Argone
Shibaya, déesse de la fertilité, elle représente la période estivale des moissons durant chaque legacy, elle annonce également le retour de l'hiver d'Argone
Parmi les figures historiques qui ont marqué les vilains, aucun nom n’est aussi maudit que celui de Chêne Thibault.
L’histoire se déroule durant l’Ère du Grand Réveil, aux alentours des Legacies 150. À cette époque, Aldonia était protégée par un sceau divin, fruit d’une alliance sacrée entre les prêtres d’Irkay et les descendants des anciens héros. Sous ce sceau, les morts ne pouvaient se relever, et l’ombre d’Argone restait à distance. Les vilains prospéraient, et une paix relative régnait depuis plusieurs dizaines de Legacies.
Mais Chêne Thibault, vilain du village de Roc-Cendres, voyait ses terres s’appauvrir. Les récoltes se faisaient maigres, et la faim s’installait. Persuadé qu’un manque de ferveur envers Shibaya était la cause de cette malédiction, il entreprit un rite interdit, cherchant à conclure un pacte avec la déesse pour bénir ses moissons.
Or, dans l’ombre du crépuscule, ce ne fut pas Shibaya qui répondit, mais Argone lui-même.
Le dieu de la mort, tapis dans les ténèbres, lui souffla des paroles de faux espoir, lui promettant une terre fertile et prospère en échange d’un simple sacrifice. Dans son aveuglement, Chêne Thibault accepta, ignorant les mises en garde des anciens du village.
Le rituel accompli, une faille s’ouvrit dans le sceau divin, une brèche suffisante pour laisser passer les légions d’Argone. Dans la nuit qui suivit, les morts sortirent de leurs tombes, les ombres rampèrent sur les terres et, au matin, Roc-Cendres avait disparu sous un linceul de cendres et d’ossements.
La guerre qui suivit coûta des milliers de vies. Aldonia, après des Legacies de paix, dut de nouveau affronter les morts-vivants, et Chêne Thibault, celui qui croyait protéger sa terre, devint le traître légendaire des vilains.
Les vilains ne sont pas des héros, ni des rois. Ils sont les fils et filles du labeur, ceux qui meurent dans l’anonymat pour nourrir des armées, pour remplir les coffres des marchands et pour assurer la prospérité de ceux qui ne manquent de rien. Leurs villages se relèvent après chaque guerre, leurs champs repoussent après chaque fléau, et ils continuent, génération après génération, à cultiver la terre qui les nourrit et les enterre.
Mais derrière leur servitude se cache une force redoutable : celle de la persévérance. Car tant que les vilains existeront, le royaume vivra. Tant que leurs chants résonneront, les moissons pousseront malgré les ombres.
Ils sont naïfs, superstitieux, souvent exploités, mais sans eux, les trônes s’effondreraient, et les héros n’auraient plus de royaume à défendre.
Dans le premier tome intitulé "Fondations" de la campagne Waryaume Legacy, le vilain ou paysan est naturellement doué pour la récolte des ressources lesquelles sont bonifiées.
Il est récompensé par la construction d'aménagements de production par la royauté de trophées de victoires. Le maître vilain favorise également les mouvements migratoires des villages. Ainsi, il peut facilement repeuplé les villes et les lieux-dits pour en faire de grandes cités.
Contrairement aux autres classes, le vilain n'a aucune technologie de départ si ce n'est la réduction du coût de construction des aménagements de production.
Adopter la classe fossoyeur est adopté l'art de combattre, ainsi votre héros peut combattre et mourir, alors prenez garde.