Lorsque Baal et Argone comprennent que leurs forces respectives, bien que redoutables, peinent à briser l’élan des civilisations humaines, ils scellent une alliance impie.
Leur objectif : fusionner la corruption démoniaque avec l’essence nécrotique pour engendrer des êtres ni vraiment morts, ni tout à fait démoniaques — des créatures qui échappent aux lois naturelles comme divines.

Ces entités sont fabriquées, non pas nées : elles résultent d’un rituel noir connu sous le nom d’Infusion de l’Abysse, où des âmes capturées sont lacérées, broyées, puis liées à des carcasses modifiées — parfois humaines, animales ou même golemniques.

• Mutations physiques extrêmes : membres dédoublés, chairs fusionnées, exosquelettes d’os ou de métal souillé, bouches dans le ventre ou au bout des bras.
  
  

• Permanente douleur intérieure : ces créatures ne vivent pas… elles endurent. Leur haine envers toute vie vient de cette souffrance indescriptible.
  
  

• Résistance surnaturelle : insensibles à la peur, à la douleur, à la lumière dans une certaine mesure, ils résistent aux flammes sacrées comme aux sorts ordinaires.
  
  

• Instinct de ruine : ils n’obéissent qu’à une volonté supérieure — celle des Malgaroth ou des Kha’Zaroth — et n’agissent que dans un but : anéantir l’ordre vivant.

Les démons n’ont pas été créés par la nature, ni par un dessein divin. Ils sont les rejetons de Baal, dieu mineur des pactes et fils d’Argone, le seigneur des morts. Si Argone incarne l’inexorable fin, Baal est son ombre rusée, insidieuse, qui sème la déchéance dans le cœur des hommes.

Contrairement à son père, Baal ne se contente pas de réclamer les âmes des défunts. Il les corrompt avant même leur dernier souffle, usant de promesses et de pactes sanglants pour en faire ses serviteurs. Chaque serment conclu avec Baal lie irrévocablement l’âme du mortel à son maître, transformant lentement son essence en quelque chose de difforme et dépravé. Ainsi naquirent les premiers démons : des hommes dévoyés, consumés par l’énergie maléfique de l’Arcanum, mutés en créatures infernales assoiffées de pouvoir.

Les nécromants furent parmi les premiers à succomber à la tentation de Baal. En quête d’une puissance inégalée, ils plongèrent dans les abîmes de l’Arcanum, abandonnant leur humanité pour se métamorphoser en entités démoniaques.

L’avènement des démons tel que le relate l’histoire commença lors de la Seconde Ère des Ténèbres, à la Legacy 111. Cette période marqua l’union des forces d’Argone et de Baal dans une entreprise commune : la chute de Lunaria.

Ce royaume, bastion de lumière et de sagesse, représentait une menace pour la domination des dieux sombres. Argone, avide d'âmes, et Baal, avide de serviteurs, orchestrèrent un plan de corruption à grande échelle. Plutôt qu’une conquête militaire directe, ils infiltrèrent les hautes sphères lunariennes, plaçant sous leur influence les marchands, les nobles et même certains prêtres. Des pactes furent signés dans l’ombre, des cultes se formèrent, et bientôt, l’ordre établi du royaume s’effondra de l’intérieur.

La Reine de Lunaria, d’abord aveuglée par les promesses de prospérité et de savoir, découvrit trop tard la véritable nature du pacte qui liait son peuple aux démons. Lorsqu’elle tenta de briser ces chaînes occultes, il était déjà trop tard. Les rues de Cendralis, la capitale, se remplirent de cris inhumains. Les habitants, marqués par la corruption de Baal, se transformèrent en monstres difformes, et les portes de l’enfer s’ouvrirent dans les recoins les plus sombres de la cité.

L’invasion de Lunaria n’était que le début. À mesure que les démons déferlaient sur le monde, certains s’allièrent aux morts-vivants d’Argone pour donner naissance à une horreur sans précédent : les abominations. Ni totalement mortes, ni pleinement démoniaques, ces créatures incarnaient l’ultime fusion de la nécromancie et de la corruption infernale. Mais ceci est une autre histoire, une nouvelle ère d’effroi à raconter.

Ainsi, l’avènement des démons ne fut pas un simple épisode de l’histoire de Waryaume, mais le symptôme d’une vérité plus sombre : la corruption est une force insidieuse, et tant qu’elle trouve preneur parmi les mortels, elle ne cessera de grandir.

est un démon imposant, une silhouette cauchemardesque issue des profondeurs du Dreknakk Argonak. Son corps massif est une fusion de chair sombre et de métal corrompu, des runes démoniaques incandescentes parcourant sa peau comme des cicatrices maudites.

Son visage est un masque de terreur : une mâchoire bardée de crocs tordus, des yeux ardents d’un rouge sanglant et une paire de cornes ténébreuses surgissant de son crâne comme des lames noires. Sa voix, lorsqu’il parle, résonne comme un écho venu des abysses, emplie de malveillance et de commandements impies.

Son dos est orné de larges ailes décharnées, semblables à celles d’un dragon mort-vivant, battant l’air avec une force suffocante. Ses griffes, longues et effilées, dégagent une lueur spectrale, capables de déchirer l’âme aussi bien que la chair.

Le sol lui-même semble pourrir sous ses pas, et son ombre s’étire anormalement, comme si elle avait sa propre volonté. Lorsqu’il possède un Novien, ses runes s’enflamment davantage, et son emprise plonge ses victimes dans une frénésie meurtrière avant de les entraîner vers l’enfer d’Yrnmaul, là où seuls les damnés osent s’aventurer.

Une vision de pure terreur, un héraut du chaos, Dornskir Baal’Zherak est le cauchemar des guerriers noviens, une légende que l’on murmure dans la crainte qu’il ne revienne à nouveau…

Il est réputé pour avoir pris possession des armées noviennes entre Yrnmaul et Skavorn et les avoir emmené dans le Dreknakk Argonak d'Yrnmaul, une porte vers les ténèbres de Baal 

Au sommet de la hiérarchie se trouvent les Kha’Zaroth, les Princes Démoniaques. Il n’en existe que très peu, car contrôler autant d’âmes nécessite une puissance incommensurable. Ces entités sont quasiment des demi-dieux infernaux, seuls capables de converser directement avec Baal et Argone eux-mêmes. 

Les  Baalith peuvent être invoqués via le temple de Baal. Ces démons amitieux nécessitent 20 victimes soit des sacrifices soit par les combats