Le culte du Sombre Pacte est à la fois une arme redoutable pour Argone et une malédiction pour Waryaume, car il se nourrit des faiblesses humaines pour semer le chaos. turelles.
Le culte de Baal, serviteur d’Argone et dieu mineur de la corruption, est appelé "Le Sombre Pacte" ou "L'Égide du Serment Impur". Il est réputé pour attirer les âmes faibles, avides de pouvoir, et les esprits désespérés prêts à sacrifier leur humanité pour obtenir des faveurs surnajustice.
Les fidèles de Baal ne prient pas un dieu bienveillant : ils se soumettent à une force implacable et cruelle, espérant gagner une parcelle de son pouvoir en retour. Voici les principaux rituels du culte
Pour rejoindre le culte, l’initié doit sceller un pacte avec Baal en offrant un objet ou un être cher, souvent un symbole de pureté, tel qu’un enfant ou un artefact sacré. Ce sacrifice lie l’âme de l’initié à Baal, le rendant dépendant de ses faveurs.
Rituel : La cérémonie se déroule dans un cercle gravé de runes démoniaques. Le sang versé active ces runes, et l’initié reçoit une marque visible ou invisible de corruption.
Rituel des Rêves Corrompus : Les fidèles invoquent Baal pour infiltrer les rêves de leurs ennemis, semant des cauchemars qui les manipulent ou les brisent.
Les temples du Sombre Pacte, souvent dissimulés dans des ruines ou des cryptes, abritent des autels où des sacrifices humains ou animaux sont effectués pour nourrir le pouvoir de Baal. Ces sacrifices renforcent le lien des adeptes avec leur dieu.
La puissance naît de la destruction de l'ordre naturel et moral.
La corruption est un outil pour révéler les vérités cachées et annihiler les illusions de pureté.
Servir Baal, c’est embrasser la liberté absolue, affranchie des lois divines et mortelles
Les adeptes peuvent influencer les pensées et les désirs des autres, semant le chaos dans les communautés.
Ils peuvent corrompre des terres ou des artefacts pour les rendre impropres à l’utilisation par leurs ennemis.
Les fidèles sont difficiles à tuer, car leurs corps se régénèrent ou se transforment en formes grotesques si blessés.
Grâce aux pactes, les prêtres du culte peuvent invoquer des serviteurs démoniaques de Baal pour défendre leurs sanctuaires ou attaquer leurs ennemis
Lancer des malédictions, telles que des maladies ou des calamités naturelles, est une capacité clé des sorciers du culte.
Le culte prône la propagation de la corruption dans toutes ses formes : morale, physique, ou spirituelle. Les adeptes incitent à des actions qui brisent la volonté et altèrent les valeurs, plongeant leurs victimes dans le désespoir ou l’avilissement.
Les fidèles les plus dévoués subissent des transformations physiques en recevant des dons de Baal. Ces mutations incluent des griffes, une peau écailleuse, ou une force surhumaine, au prix de leur humanité.
Rituel : Les mutations sont accordées lors des Pleines Lunes Sanglantes, où les adeptes baignent dans une fontaine de corruption invoquée par le culte.
Nul secret ne résiste à Baal. Nulle pensée n’échappe à son regard. Car là où les dieux se détournent, lui regarde, impassible, jugeant, pesant… et corrompant.
— Gravure antique retrouvée dans les catacombes de Cendralis, effacée par les scribes du Temple de la Lame
Pouvoirs & Significations :
Le Regard Ininterrompu :
Tant que le porteur possède l’amulette, Baal perçoit à travers lui. Cela lui permet de veiller sur ses fidèles, mais également de scruter les intentions des ennemis.
Révélateur d’hypocrisie :
Quiconque ment se voit marqué d’un éclat rouge au coin des yeux, invisible à tous sauf aux serviteurs de Baal. Cet éclat ronge peu à peu l’esprit du menteur, le plongeant dans une paranoïa dévorante.
Voix intérieure :
Chaque nuit, si l’on dort avec l’amulette sur la poitrine, une voix intérieure murmure les faiblesses et les désirs les plus secrets des gens croisés durant la journée. Ce pouvoir est dangereux : nombreux furent les fidèles devenus fous, n’arrivant plus à faire la différence entre leur propre volonté et les murmures de l’Œil.
Invocation mineure :
En l'immergeant dans du sang frais sous la lumière d'une éclipse, l'Œil peut projeter une ombre tangible — un serviteur de Baal miniature et difforme, souvent utilisé pour l'espionnage ou la corruption subtile.
Dans le Tome 4 – L’Ère des Ténèbres, l’Œil est porté par l’Inquisiteur Zarniel, un traître ayant infiltré le Haut Clergé de Lunaria. Grâce à cette amulette, il manipule des décisions clés, dévoie des prêtres et pervertit des oracles. Il meurt en riant, l’Œil incrusté dans sa poitrine, fusionné à son cœur battant.
Le Serpent Corrompu est une relique vivante. Ce n’est pas un simple objet, mais une créature éternelle, figée dans un anneau d’ébène. Certains disent qu’il s’agit du premier familier de Baal, transformé en symbole pour son insidieuse sagesse.
Pouvoirs et influences :
Poison de la pensée : Celui qui médite en présence du Serpent peut insuffler des idées subversives dans l’esprit d’autrui. Un simple murmure devient un doute corrosif, capable de détruire des certitudes ancestrales.
Miroir de duplicité : En le plaçant sous la lune noire, il révèle la trahison la plus probable d’un individu en projetant une vision éphémère de sa corruption à venir.
L’Étreinte de Baal : Lors de rituels, les adeptes peuvent laisser le serpent s’animer brièvement pour mordre une victime. Son venin n’est pas mortel — il ronge la volonté, annihile la loyauté, et transforme un soldat fidèle en traître silencieux.
Ces chaînes, à première vue rouillées et érodées, furent en réalité forgées dans les forges noires d’Abaddon lui-même lors de la Seconde Apogée Déchue autour des legacies 50. Entre la folie et le désespoir de perdre face aux peuples de Waryaume, Abbadon forgea ces chaînes où chaque maillon fut trempé dans le sang d’un juste sacrifié, et chaque section brisée symbolise un pacte de transgression.
Propriétés mystiques :
Libération morale : Le porteur est immunisé à toute forme de remords ou de culpabilité. Son esprit est détaché des lois éthiques communes, ce qui lui permet d’agir avec une lucidité glaçante, même face à l’indicible.
Brisure des pactes : En les claquant au sol durant un rituel, le fidèle peut rompre un serment ou trahir une alliance sacrée sans subir de malédiction divine. C’est une provocation directe aux forces d’ordre cosmique, notamment Kaïros ou Kharon.
Voix des affranchis : Lors des grandes messes du culte, les chaînes vibrent à l’unisson et libèrent les cris des mille âmes déchues qui les ont portées avant. Ces cris résonnent dans les esprits faibles, les poussant à rejeter toute autorité.
Le domaine de Baal, dans l’au-delà, est connu sous le nom de "L’Abîme des Serments". C’est un endroit où les âmes damnées errent éternellement, torturées par les visions de leur corruption passée.
Description :
Une plaine obscure couverte d’un brouillard noir et visqueux.
Des piliers grotesques jaillissent du sol, chacun sculpté à l’image des pactes brisés.
Au centre, le trône de Baal repose sur une montagne d’ossements, surplombant un lac de feu verdâtre.
Rôles des Âmes :
Les âmes corrompues servent d’esclaves éternels, renforçant les armées démoniaques ou alimentant le pouvoir de Baal.